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Anne Bourgès, la biographie

Après une enfance somme toute assez classique consacrée à assommer mon entourage par d’innombrables représentations théâtrales et autres spectacles de magie, j’endors en moi cette frénésie de création et entame un sage parcours de classe prépa et d’École de Commerce. Suite à l’obtention de mon diplôme, à l’âge de 22 ans, je suis saisie de terribles et insolubles vertiges qui cessent lorsque je m’inscris au Cours Florent.

Le démon de la scène a repris ses droits, le sol cesse de tanguer sous mes pieds et je poursuis ensuite ma formation à Paris dans plusieurs autres écoles (le Studio Pygmalion, Les enfants terribles, l’École internationale du théâtre). C’est là que je crée mon premier spectacle pro, La femme qui frappe, un seul en scène de Victor Haïm, avec le soutien précieux et encourageant de l’auteur. Quelques années et créations plus tard, je débarque – pour des raisons pas du tout professionnelles mais la vie, c’est ça aussi – à Toulouse où je m’installe. J’ai la chance d’y faire rapidement des rencontres décisives qui m’amènent à commencer la mise en scène tout en poursuivant mon travail de comédienne.

Je collabore avec les compagnies Lever du Jour, l’Agit, Une Petite Lueur, la Catalyse, et je joue dans de nombreux spectacles, parmi lesquels Five Women, Une visite inopportune, Phèdre, Alice au pays des merveilles

Je mets en scène la mélancolie de Tchekhov et de ses Trois sœurs, je plonge dans la noirceur de l’affaire Papin avec l’Abattoir, ou les méandres de la psyché féminine de Chloé Delaume ou du Jean et Béatrice de Carole Fréchette. Je monte aussi plusieurs spectacles jeune public.

Je commence alors à me frotter à l’écriture théâtrale et dialoguée par petites touches. Et je prête ma voix à plusieurs documentaires audio et fictions radiophoniques.

En 2012, je crée la Compagnie Anne ma sœur Anne, dont le nom est inspiré d’une des répliques les plus connues du Barbe-Bleue de Perrault. J’y entends un appel, une interpellation, une invitation à guetter l’arrivée de qui nous sauvera, nous consolera : le Théâtre ? les Mots ? la Musique ? L’Art ?

Au sein de ma structure, je retrouve l’écriture de Carole Fréchette et de sa Petite pièce en haut de l’escalier. Mais aussi Brassens et ses œuvres méconnues, avec le  concert-spectacle Brassinsolite. Et le thème cher à mon cœur de l’égalité fille-garçon avec La Belle éveillée, d’après mon ami Gaël Aymon. C’est l’occasion d’ajouter le chant à mes expérimentations et d’affiner la dimension musicale de mes spectacles.

C’est aussi le moment où je décide de m’intéresser de plus près au jeu pour la caméra. Je creuse la formation spécifique à cette technique. Je découvre un vrai plaisir de plateau en tournant dans plusieurs court-métrages, films institutionnels et web-séries.

En 2019 et 2020 deux nouvelles créations viennent enrichir le catalogue de ma compagnie : Macbeth/Hors-champ et Ce qu’il faut d’héroïsme.

Régulièrement je continue à faire des mises en scène pour d’autres compagnies qui me sollicitent, en particulier la Compagnie Une petite lueur, complice de longue date, pour L’usine JOB, une épopée ouvrière et la Compagnie L’Audacieuse et Bonne Nouvelle Productions pour Le Député. 

Mobile, je me déplace avec bonheur pour jouer ou auditionner à Paris, Montpellier, Bordeaux ou Nantes, ou même à l’autre bout du monde si l’occasion se présente.

 

Le CV complet d'Anne Bougès en téléchargement ici